Le genre animalier occupe dans l’œuvre de Robert Crumb une place prépondérante, ne serait-ce que par la renommée de FRITZ LE CHAT (Anthracite).
On trouvera ici l’essentiel de la production animalière qu’il a dessinée par ailleurs et qui court sur trois décennies.
Ses thèmes de prédilection et son regard désespéré sur l’existence se trouvent ici renforcés par le décalage que génèrent les pelages veloutés et les yeux brillants de malice de cet univers surcodifié.
Les bons sentiments volent en éclats, pour ne plus laisser place qu’à des instincts trop tristement humains…