C’est avec Coincoin que Bouzard entame sa collaboration avec le journal "Psikopat". Variation forcément humoristique sur le mythe de l’enfant sauvage, Coincoin fut, bébé, victime d’un naufrage et recueilli par une colonie de manchots empereurs sur la banquise (sic). Le principe du mythe de l’enfant sauvage est bien sûr l’adaptation de l’homme à son environnement. Et voilà qu’un jour un petit hydravion tombe en panne pas bien loin de la petite colonie... L’on voit poindre la suite logique d’une telle histoire, ce serait mal connaître Guillaume Bouzard : dès la page 5, tout part en quenouille... On découvre un pingouin aventurier et amateur de belles américaines, un passage secret dans un iceberg menant directement en Charente-Maritime, un éléphant de mer disparu volontaire etc.