Hommage aux films d’horreurs et plus particulièrement à la trilogie sur les morts vivants de Georges A. Romero (La nuit des morts-vivants, Zombies et Le jour des morts-vivants), Zombies picnic reprend la trame du premier film de Georges Romero qu’il recontextualise dans le monde d’aujourd’hui : les préoccupations sont écologiques (la pollution est à l’origine de la contamination, les personnages principaux sont des gardes forestiers, vélos et voiture fonctionnant au méthane constituent les véhicules utilisés dans l’histoire), comme souvent avec Jean Bourguignon, fervent adepte des pratiques vertes. Les clins d’oeils au cinéma de genre pullulent : militaires instables, savants fous, cimetière indien (tant qu’à faire...), fin brutale etc. Le parti-pris de la narration joue le registre de l’humour grâce aux dialogues toujours brillants de l’auteur.