Les 24 heures de la bande dessinée d’Angoulême, c’est un peu comme les Olympiques du neuvième art. L’épreuve est simple : l’auteur doit dessiner une histoire de 24 pages en 24 heures. Ça ne lui donne pas beaucoup de temps pour manger, respirer ou s’en faire avec sa santé mentale.
Après un marathon comme celui-là, y a rien qui te remet un guerrier de la narration séquentielle graphique sur le piton comme un bon club sandwich. Club sandwich, c’est la récompense bien méritée après cinq longues journées de dur labeur réparties sur cinq ans. Entre ses tranches de pain parfaitement toastées, les lecteurs trouveront le résultat savoureux des défis surmontés par Zviane de 2012 à 2016.