«Le dimanche soir, on mangeait italien, mais dans la vie de tous les jours, cette vie pas italienne, ma grand-mère nous servait, à moi et à mon petit frère, des mets canadiens qui seyaient mieux à la vie canadienne.» À Montréal, durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs immigrants italiens ont été injustement arrêtés et internés. La peur que cela ne se reproduise, en plus du racisme ambiant, a gangrené l'espoir d'une vie pleinement heureuse sur leur terre d'accueil. La honte des origines a tracé son chemin insidieux et indélébile.