Charles-François Daubigny a été l’un des premiers artistes à ne pas se cantonner dans son atelier. Il préférait travailler en plein air., Il lui arrivait souvent de peindre en descendant la Seine en bateau. Dans la nature, l’artiste doit se presser, car le paysage qu’il a sous les yeux change constamment. Ses tableaux sont donc des instantanés de scènes fugaces. D’après les critiques d’art, les coups de pinceaux hâtifs de Daubigny donnaient des toiles « inachevées », voire des « barbouillages ».
Malgré ces premières appréciations, Daubigny allait devenir l’un des principaux précurseurs d’un nouveau courant artistique, l’impressionnisme, et servir de modèle à d’autres grands noms de la peinture, notamment Monet, Manet, Cézanne, Courbet, Corot et Van Gogh.
Ce dernier, qui appréciait énormément l’oeuvre de Daubigny, a peint son jardin à plusieurs reprises (« Le Jardin de Daubigny », 1890).
De brèves impressions de la vie de ce joyeux épicurien qu’était Daubigny sont proposées au lecteur tout au long d’une dizaine de chapitres.
Le scénariste Bruno de Roover s’est basé sur les lettres que Daubigny écrivait en voyage à sa femme ou ses amis.