Quand Jonathan A. se retrouve à l'arrière d'une voiture avec une petite vieille qui en a après son caleçon, il prend conscience qu'il a peut-être un problème avec l'alcool. Sa première cuite l'avait pourtant initié au charme éphémère de la bière : une potion magique qui rend plus beau, plus cool... mais le laisse sur le carreau. Un avertissement qui ne l'a pas empêché de mener une double vie pendant des années : premier de la classe la semaine, dernier des alcoolos le week-end. Sa vie sexuelle est tout aussi erratique, mettant à mal une amitié qu'il croyait indestructible. Puis surviennent les drames, et c'est désormais l'oubli que Jonathan cherche dans les ivresses : celle de l'alcool, bien sûr, mais aussi celles de l'amour et du manque. Des plages idylliques des îles Grenadines aux caniveaux de Brooklyn en passant par un séjour merdique dans le Sud de la France, Alcoolique est le récit autobiographique triste et tendre d'un homme à la recherche de lui-même.
Troublant dans le fond, Alcoolique est aussi superbe dans la forme. -- Le Figaro Magazine
Véritable page turner, provoquant l'empathie au fil d'une narration rythmée, impeccable. Donnant à son sujet, pourtant tellement personnel, une portée universelle. -- BoDoï
Entre dépression et mauvais bourbon, un roman graphique poignant et enivrant. -- Glamour
Le récit est d'une franchise crue et désabusée. Pas de leçons de morale ni de complaisance. Juste la souffrance et peut-être, au bout du chemin, un espoir ténu. -- AFP
Un récit très bien ficelé qui explore avec candeur l'infinie dimension de la faiblesse humaine. -- 24 heures
Alcoolique est le roman graphique de la rentrée, d'une bouleversante sincérité. Jonathan Ames raconte ses addictions et ses galères avec férocité. Dean Haspiel les dessine avec naïveté et humanité. Le lecteur ressort le cœur fendu et paniqué à la vue de la moindre bouteille. Si la narration se montre crue, l'écriture de Jonathan Ames touche. Le style jouissif de l'auteur écarte tout misérabilisme. D'une honnêteté désarmante, le personnage assume ses dérives parce qu'elles sont révélatrices de sa vie. Plus il s'effondre sous nos yeux, plus le propos de l'auteur nous invite à la compassion. On finit par tituber avec lui. En dépit de scènes brutales, Dean Haspiel estime « n'avoir jamais rien peint d'aussi élégant ». Le dessinateur ne se trompe pas. Il arrive effectivement que l'on perde pied dans la vie. L'alcool apparaît alors comme une façon de chasser la peur. -- Le Soir