Quelques temps après la mort de sa mère, Lena se rend seule dans la maison de la défunte pour y ranger ses affaires, les déménager et faire des travaux. Sa solitude s’interrompt parfois lors d’appels téléphoniques avec son compagnon, mais leurs échanges sont tendus.
Pendant ses travaux, Lena se confronte aux souvenirs de sa mère, à son deuil et aux mystères de la maison. La nuit, elle est hantée par des songes et des coups de téléphone angoissants. Bientôt, Lena ne sait plus très bien distinguer ce qui est réel et ce qui est cauchemar.
Maïté Grandjouan réalise un second livre néo-gothique dont la beauté noire et la puissance d'évocation des images nous subjuguent. « Lena la-très-seule » est une bande dessinée qui résonne avec les récits fantastiques d'Edgar Allan Poe, et avec le cinéma ésotérique et pénétrant de David Lynch ou Dario Argento. Après « Fantasma », Maïté Grandjouan confirme dans ce nouveau livre tout son talent et sa contribution aussi sombre que précieuse à la bande dessinée contemporaine.