Noah Van Sciver, figure de plus en plus reconnue de la BD indé US est surtout connu en France pour les biographies fictionnelles Fante Bukowski (L’Employé du moi) et Johnny Applessed (Revival). Dans 133, rue de l’arbre mort (One Dirty Tree), il s’attaque ici à sa jeunesse.
Dernier enfant d’une grande fratrie désargentée, mormone et un peu dingue, Noah vit dans une grande maison en ruine dans une petite ville du New Jersey. Son quotidien consiste à esquiver les vacheries de ses frères et sœurs, l’alcoolisme de son père, les colères de sa mère et... dessiner.
Le récit, plein d’humour et d’autodérision, témoigne d’ue enfance qui pourrait certes être qualifiée de difficile, mais qui a aussi – et c’est là l’important – forgé un homme sincère et attentif, capable de trouver de la joie dans le plus simple quotidien.
Né en 1984, Noah Van Sciver est une figure montante de la bande dessinée indépendante américaine. Il vient de faire paraître aux États Unis As A cartoonist, qui raconte son quotidien d’auteur de bande dessinée, et une biographie de Joseph Smith, le fondateur du mormonisme est prévue à l’été 2022.