“Jean Chauvelot use du gag à répétition à base d’explosions en bande dessinée comme personne jusqu’ici. L’art séquentiel était justement le médium idéal pour réussir le pari. Quand il appuie sur le détonateur, sa mine de crayon, nous rions, nous pleurons, de cette plaisanterie qu’est la vie. Peut-on rire de la mort ? Avec Jean Chauvelot, c’est certain”, conclut Nicolas Moog dans son avant-propos des Chroniques explosives. Comme le dit le prof de maths dans le film Le Péril Jeune : “C’est pas le résultat qui est important, le résultat on s’en fout, ce qui est important, c’est le raisonnement, le raisonnement qui amène à ce résultat.” Planche après planche, même si le ton est drôle et que le dessin ne porte aucune gravité en lui, tout le monde meurt dans un même gag d’une violence inouïe, une explosion. Car Jean Chauvelot, après avoir publié Highway to love (Casterman) avec Zoé Thouron et dessiné la websérie Dawaland (Arte) en 2017, a décidé de tout faire systématiquement péter dans ce livre. Un jeune auteur à suivre de près tant le talent, résolument neuf et original, est prometteur.