Poème à la fois épique et lyrique, roman chevaleresque et récit d’amour courtois, considéré comme le sommet de la littérature géorgienne, il s’agit d’un des chefs-d’œuvre malheureusement trop peu connus de la littérature médiévale mondiale.
Rostévann, vieux roi d’Arabie, cède le trône à sa fille Thinathine, surnommée « Le Soleil » en raison de sa sublime beauté. Le lendemain du couronnement, Rostévann organise une partie de chasse où sont conviés ses plus fidèles guerriers. A leur retour, ils croisent un étrange chevalier au regard d’une indicible tristesse et vêtu d’une peau de tigre. Lorsque le roi l’interpelle, le chevalier éperonne son cheval, s’enfuit et réussit à semer ses poursuivants. Rostévann, ébranlé par cette étrange rencontre, se confie à Thinathine. La reine prie alors l’un des guerriers, Avthandil, son bien-aimé, de partir à la recherche du mystérieux chevalier. Ils se séparent en se jurant un amour éternel. Ce n’est qu’au bout de trois années qu’Avthandil retrouve sa trace. Le chevalier vit avec sa fidèle servante et amie Asmath au fond d’une grotte cachée dans les montagnes.
Tariel, c’est ainsi que se prénomme l’inconnu, se lie d’amitié avec Avthandil et lui raconte comment, lui, fils d’un roi indien, fiancé à la fille du grand roi de toutes les Indes, a été contraint de fuir le monde et se cacher au milieu de la forêt …